Atrophie cortico sous-corticale : causes, symptômes et traitement

L’atrophie cortico sous-corticale est une atteinte du cerveau qui en réduit sa taille. Des déséquilibres vont alors être observés chez le patient comme des troubles cognitifs ou moteurs. Différentes raisons vont provoquer la dégénérescence de l’organe et des traitements seront alors mis en place. Peut-on soigner l’atrophie cortico sous corticale? Comment reconnaitre la maladie? Cet article répond à toutes ces questions.

Atrophie cortico sous-corticale : c’est quoi?

Le terme atrophie cortico sous -corticale signifie une réduction du cerveau et plus précisément de la substance blanche qui se trouve à l’intérieur de la boite crânienne dans les régions sous-corticales.
Ce phénomène va apparaitre naturellement après l’âge de 60 ans ou lors de maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou Parkinson.

La zone affectée est responsable de la mémoire, des perceptions sensorielles ou encore du raisonnement. Elle va aussi pouvoir conditionner la coordination des gestes et des capacités à interagir avec l’environnement (communiquer, se concentrer, se souvenir, etc).

Les différentes causes d’atrophie cortico-sous-corticale

Vieillissement : principale cause naturelle

Personne ne peut échapper à l’atrophie cortico sous-corticale lors du vieillissement. Ce phénomène va apparaitre autour de l’âge de 40 ans et sera plus prononcé vers l’âge de 60 ans.

Dans ce cas-là, il n’y a aucune inquiétude à avoir et les signes ne vont pas apparaitre du jour au lendemain, ils seront progressifs et modérés et ils pourront être palliés avec certains exercices qui vont continuer à stimuler le cerveau.

Les pathologies neurodégénératives

Une autre cause de la réduction du cerveau est la maladie neurodégénérative. La maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson vont engendrer une atteinte directe du cerveau avec une réduction de l’organe ainsi que d’une perte neuronale.

L’évolution sera importante et rapide, provoquant des symptômes très marqués chez le patient.

Les pathologies vasculaires

Les troubles vasculaires peuvent être à l’origine d’une atrophie du cerveau comme l’accident vasculaire cérébrale ou des atteintes des petits vaisseaux sanguins.

Lorsque la circulation sanguine n’est pas bonne, l’apport en oxygène et en nutriments est alors insuffisant pour les cellules du cerveau. Elles vont alors devenir plus petites et provoquer une atrophie de la zone.

Les infections

Lorsque le système nerveux central est touché par une infection ou bien une inflammation (méningite, encéphalite), le cerveau va être lui aussi impacté et on constatera une détérioration des neurones ou du tissu cérébral pouvant réduire le volume de la zone sous-corticale.

Les symptômes de la maladie

Selon l’atteinte et la cause de la dégénérescence du cerveau , les symptômes seront différents. On pourra retrouver dans la plupart des cas les troubles suivants :

• Des troubles moteurs : difficultés de coordination des membres, perte d’équilibre, difficultés pour se déplacer ou pour prendre des objets. On peut constater une rigidité des membres ou des tremblements
• Des troubles de la mémoire : ils sont importants et invalidants. Le patient peut oublier ou il vit, il ne reconnait pas ses proches
• Des troubles du langage : elle peut aller jusqu’à la perte totale de la parole. Le patient à du mal à articuler et donc parler demande un effort extrême
• Des troubles comportementaux : irritabilité, agitation, apathie, dépression

Lorsqu’un ou plusieurs symptômes sont constatés, il est important de consulter un professionnel de santé qui va poser un diagnostic et proposer un traitement ou un accompagnement spécifique.

Le traitement

Afin de ralentir l’évolution de l’atrophie, il est important que le patient soit suivi et qu’il bénéficie de traitements adaptés. Il peut s’agir d’un traitement médical, d’une rééducation, d’un suivi psychologique ou encore d’adopter un style de vie qui permettra d’être en bonne santé.

Le traitement médical

Certains médicaments vont pouvoir aider le patient, notamment ce qui concernant les troubles cognitifs.

Aucun traitement en revanche ne pourra traiter la régression du cerveau.  Une fois que cette partie du corps est altérée, il n’est pas possible de revenir en arrière, il faut donc prévenir cette atteinte afin qu’elle en se propage pas d’avantage.

La rééducation

Pour maintenir une autonomie pour tous les gestes du quotidien, la rééducation est nécessaire. Elle permettra de stimuler le cerveau, de conserver les mouvements indispensables, de stimuler la mémoire, de pouvoir parler sans être trop gênée…

Cet accompagnement doit se faire régulièrement, une à plusieurs fois par semaines selon les besoins du patient. Ils sont indispensables pour améliorer la qualité de vie de la personne et retarder l’évolution de la maladie le plus possible.

La thérapie psychologique

L’aspect psychologique est un point qu’il ne faut pas négliger lorsque l’atrophie cortico sous-corticale est importante. En effet, l’isolement est une des répercussions de la maladie qui empêche de conserver une vie sociale “normale”.

Avoir des difficultés pour se déplacer ou pour parler va empêcher les patients de sortir comme ils le souhaitent et de réaliser des activités, même très simples.
Il est donc important de soutenir ces personnes d’un point de vue psychologique afin qu’elles ne subissent pas de dépression. Ces thérapies peuvent se faire en famille afin d’aider également les proches et à mieux vivre avec la maladie.

Les conseils au quotidien

Dans le but de prévenir l’évolution de la dégénérescence, il est conseillé d’avoir une vie saine. L’alimentation doit être équilibrée et variée afin que le corps puisse avoir tous les nutriments nécessaires au bon fonctionnement du cerveau.

L’activité physique est conseillée dans la mesure du possible ainsi que la relaxation. Les activités créatives ou les jeux de mémoires vont soutenir les fonctions cognitives tout en passant un moment agréable.

Des traitements à base de plantes trouvés auprès d’un herboriste peuvent également aider le patient à se sentir mieux au quotidien.

Questions fréquentes

Est-il possible de guérir de l’atrophie cortico- sous-corticale?

Lorsque le cerveau subit une altération, il n’est pas possible de retrouver les fonctions perdues. On ne peut donc pas guérir de l’atrophie cortico sous-corticale.

La médecine pourra agir afin de retarder l’évolution et donc de ne pas perdre d’autres fonctionnalités liées au cerveau.

Quand doit-on consulter un médecin?

Les signes qui vont amener un patient à consulter sont les pertes de mémoire. Elle ne doit pas être due à la fatigue ou à un état ponctuel. Elle est particulièrement prononcée comme oublier le nom de ses enfants, ne plus se souvenir de son adresse, oublier ce qu’on était en train de faire. Il convient alors de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé.

D’autres troubles comme la perte d’équilibre, des difficultés de langage ou des tremblements doivent vous faire penser à un trouble neurologique qui peut amener à une atrophie du cerveau.

D’autres causes peuvent-elles provoquer une dégénérescence cérébrale?

Les maladies neurodégénératives et l’âge vont être les deux principales causes pour cette pathologie. Les traumatismes, une tumeur, l’alcoolisme ou un AVC peuvent aussi être responsables de l’altération cérébrale.

Sources :

• Qu’est-ce que l’atrophie cortico-sous-corticale ?
  https://www.alzheimer-paris.org/atrophie-cortico-sous-corticale-comprendre-pathologie-cerebrale/