La névralgie du trijumeau est une affection neurologique qui occasionne des douleurs extrêmement fortes au niveau du visage. Ce trouble apparait soudainement et les causes sont diverses, le stress pouvant favoriser son apparition ou l’intensité des crises. Découvrez comment cette maladie agit et comment le stress peut influer avant, pendant et après la crise.
Sommaire
Qu’est-ce qu’une névralgie du trijumeau
La névralgie du trijumeau est une douleur intense au niveau du visage et plus précisément du côté droit. Cette douleur est provoquée à cause d’un dysfonctionnement du nerf trijumeau (cinquième nerf crânien) qui est anormalement comprimé par une artère.
Le nerf trijumeau a pour rôle le contrôle et le fonctionnement des muscles au niveau de la mâchoire et lorsqu’il est irrité, il va en plus de causer une intense douleur et occasionner des contractions du visage incontrôlables. La névralgie apparait par épisodes entrecoupés de moments de rémissions et peut évoluer dans le temps et progresser avec des crises plus longues et des rémissions plus courtes.
Ce syndrome est donc particulièrement invalidant pour le patient qui ne peut contrôler et maitriser l’apparition de la douleur qui peut être déclenchée de plusieurs façons :
- Effleurer le visage
- Manger, boire
- Parler
- Se raser
- Se brosser les dents
- Le vent en contact avec le visage
Les causes de la névralgie du trijumeau
Lorsque le nerf est irrité et que sa gaine protectrice est détériorée, la douleur va apparaitre. Cette gaine peut être abimée par la présence d’une artère ou d’une veine trop proche du nerf et qui vient comprimer le nerf.
Le vieillissement, une tumeur, un anévrisme ou encore une sclérose en plaque peuvent avoir les mêmes effets et déclencher des crises.
Ce sont les personnes de plus de 50 ans qui sont généralement touchés par cette pathologie et principalement au-delà des 70 ans avec une prédominance féminine.
Rôle du stress dans l’apparition des symptômes de la névralgie du trijumeau
Le stress n’est pas un facteur qui va provoquer une crise de douleur mais il peut amplifier certains symptômes et il est donc important pour le patient d’apprendre à gérer l’anxiété générée par cette maladie.
En effet, plus on réduit le niveau de stress, plus la personne va pouvoir appréhender ces moments difficiles d’une autre manière et ainsi pouvoir réduire l’intensité et la durée de la crise.
Pour réduire les tensions, la personne peut pratiquer la sophrologie qui lui permettra de détendre à la fois son corps grandement éprouvé par la douleur mais aussi son esprit qui en sera forcément impacté aussi.
Il est ainsi possible de gérer la douleur sans pour autant la faire disparaitre, mais lui éviter d’être amplifié par certaines attitudes et comportements entrainés par la maladie.
Les crises sont également épuisantes et cette méthode de relaxation permettra au patient une récupération plus courte et sera donc moins longtemps fatiguée.
Les traitements
Plusieurs traitements existent pour soulager le patient bien qu’ils contiennent des effets indésirables plus ou moins bien tolérés.
Les anticonvulsivants vont agir sur le nerf en réduisant les crises de douleur. Ils permettent de stabiliser la membrane du nerf qui ne sera alors plus douloureux.
Ce traitement peut s’avérer inefficace dans certains cas et lorsqu’il agit, il est souvent nécessaire d’augmenter au fur et à mesure les doses pour conserver son efficacité ce qui va engendrer de nombreux effets secondaires difficilement supportés par le patient.
La toxine botulique peut être injectée afin de bloquer la transmission du signal nerveux qui suscite la douleur. Cette substance n’est que temporaire donc elle ne pourra pas traiter le problème à long terme.
La chirurgie est envisagée lorsque les traitements sont inefficaces ou qu’ils engendrent trop d’effets indésirables. Le nerf n’est plus comprimé et le patient sera soulagé.
Dans tous les cas, un suivi régulier par des spécialistes est indispensable pour prendre en charge le patient. L’évolution peut ainsi être mieux contrôlée et des solutions peuvent être proposées au malade.
Sources :
- Etude “Névralgie essentielle du trijumeau : aspects cliniques” : https://www.jomos.org/articles/mbcb/pdf/2006/01/mbcb20061p39.pdf
Diététicienne depuis de nombreuses années, je vous donne sur ce blog des conseils et informations faciles à comprendre et à mettre en œuvre au quotidien.